Les beaux jours commencent à arriver, et avec eux une énorme envie d’en découdre avec ma MAC. Pour la petite histoire, j’ai eu pendant quelques années une petite machine à coudre basique avec laquelle je m’amusais beaucoup en ne faisant absolument rien d’extraordinaire. Et puis le temps passant, elle n’était plus si performante ni discrète (un train faisait moins de bruit) et il fallait la tenir pour ne pas qu’elle coure le long de la table. Bref, est arrivée ma seconde machine à coudre : une belle électronique (le genre qui fait un bruit d’imprimante), avec toutes ses options… Et c’est à cette période exacte que j’ai compris que je ne savais pas coudre… Disons que je le savais avant, avec ma petite machine à coudre, mais que maintenant c’est un fait avéré.
Quelques mois ont passé, un déménagement plus tard et un week-end pour faire connaissance. Une petite virée à La Droguerie avec un petit coup de coeur pour le débardeur Cap Ferret avec une copie complète du choix des deux tissus du modèle de présentation dans la boutique : un tissu assez rigide rose saumon et un tissu noir avec des lignes et des pois blancs.
Ce n’est qu’une fois revenue à la maison, que je me suis aperçue des trois boutons colorés sur quatre présents sur la pochette du patron. Peut-être pas le meilleur choix pour redébuter en couture. Mais mon choix était fait. Après une lecture approfondie des explications (trop brèves à mon goût de débutante : quelle est dimension de la marge de couture ? plier à 0.5 cm ok mais de quel côté ?) je me suis lancée.
Effectivement, les trois petits boutons sont bien mérités. Mais je m’en suis pas trop mal sortie je pense… (j’y ai quand même passé la majeure partie de mon week-end). La vraie difficulté réside dans le nombre de pièces à assembler (il y en a beaucoup ! c’était long) et faire correspondre toutes les longueurs j’ai un peu triché sur certaines coutures…
Parlons un peu des pinces ! J’en suis vraiment fière et donc il faut en parler !!! J’ai fait de jolies pinces symétriques : avec l’aide d’un feutre qui s’efface et en les ayant bâties avant de les coudre à la MAC. Autant vous dire que je me suis moi-même étonnée d’autant de pointillisme, mais je ne regrette rien tellement c’est beau promis, j’arrête bientôt.
La construction est intéressante. J’ai eu un peu de mal à comprendre au début pourquoi je ne devais pas surfiler mes pièces. La réponse est simple, toutes les coutures sont « cachées » à l’intérieur des pièces noires (je ne suis pas sure d’être claire…)
Parlons maintenant du choix de la taille de ce projet. La taille poitrine étant hors tableau, je suis donc partie sur la taille du reste, c’est-à-dire un 40… En sachant que mon tissu n’était pas du tout élastique, il n’est pas utile de préciser que c’est très très serré côté poitrine et que si ça ne se voit pas trop devant, le dos est juste affreux (sens de la mesure). Il faudra donc à l’avenir que je fasse une toile pour chaque projet couture et que j’ajuste les pinces poitrines au mieux. Et que je choisisse un tissu plus souple pour éviter l’effet « femme enceinte » d’un tissu qui résiste à l’effet gravité…
Cela étant dit, avec ma peau de rousse, je ne sors jamais sans un gilet sur les épaules donc le problème sera occulté et je vais donc pouvoir profiter de mon joli débardeur.
Bonjour dans le patron les valeurs de couture sont prises ou il faut les rajouter ?
Merci de votre réponse
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Bonjour,
Je n’ai plus le patron, mais il me semble que les marges de couture n’étaient pas comprises… Mais je n’en suis vraiment pas certaine…
Bonne soirée !
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